Cinéma et guerre civile espagnole. Du mythe à la mémoire Élargir

Cinéma et guerre civile espagnole. Du mythe à la mémoire

Vicente Sánchez-Biosca

Neuf

Mythe et mémoire. Voici deux termes qui ont fait fortune pour parler de la guerre d’Espagne (1936-1939). Tous deux révèlent que l’enjeu de ce conflit civil ne réside pas seulement dans la compréhension des faits historiques, mais dans la manière dont les discours collectifs se les approprient. Dès le soulèvement militaire de juillet 1936, le cinéma est devenu un dispositif créateur de mythes de toutes obédience (fascistes, communistes, anarchistes…). Aujourd’hui, on dirait que ce sont les discours mémoriels qui ont pris la relève jusqu’à saturation. Or, plutôt que d’être conçues comme deux démarches discursives opposées, mythe et mémoire s’entrecroisent depuis les années 1940 dans une dialectique que cet ouvrage parcourt au fil du temps.

Entrevista a Vicente Sanchéz-Biosca

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Date(s) : 

2016

Langue(s) : 

Français 

Editeur(s) :

Paris, Éditions Hispaniques, Collection « Histoire et civilisation »

Description : 

1 vol. (291 p.) : ill., photographies, couv. ill. ; 24 cm

ISBN : 

978-2-85355-088-8

Sommaire

Introduction. Histoire et image de l’Histoire

Chapitre I. La genèse des mythes nationaux : l'Espagne et ses leaders

Chapitre II. Destruction, résistanceet révolution. Utopies, mythes et stéréotypes de la gauche

Chapitre III. Franquisme et Phalange, face à face

Chapitre IV. Cris et chuchotements. Des fautes et des expiations vers 1950

Chapitre V. Guerre et paix. Les nouvelles rhétoriques des années soixante

Chapitre VI. L’Espagne impossible : traumatismes, retours et exils

Chapitre VII. Temps de déconstruction. L’esprit analytique de la Transition

Chapitre VIII. Paysages de la mémoire. La guerre civile comme élégie

Chapitre IX. Politiques de la mémoire entre deux siècles

Épilogue. Au-delà de l’actualité

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L’archive sensible : mémoires, intimité et domination

Cet ouvrage s’interroge sur les relations entre mémoire, intimité et historiographie dans le contexte particulier des expériences de domination – colonialisme et dictatures – qui
ont affecté les espaces (ex)impériaux des mondes ibériques contemporains.
En s’appuyant sur différents cas d’étude (Afrique, Amérique latine, Péninsule ibérique), les chapitres qui composent ce volume explorent le double mouvement de domination et de subversion au prisme de ce que nous appelons l’archive sensible. Ce concept permet d’envisager des archives relevant de mémoires intimes, familiales, domestiques, individuelles ou collectives, et qui en ce sens, se confrontent avec des vécus émotionnels comme sources de savoir.
En croisant questions théoriques et résultats de travaux de terrain, le volume contribue ainsi à penser l’apport et le rapport de ces sources à l’historiographie, tout en proposant une réflexion sur le concept même d’archive, qui l’ouvre à de nouveaux usages.

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